Pour publication immédiate : Le 22 janvier 2024
Réponse d’OSSTF/FEESO au plafonnement du nombre d’étudiantes et d’étudiants internationaux
TORONTO, ON — Aujourd’hui, le gouvernement fédéral a annoncé une réduction de 50 pour cent du nombre d’étudiantes et d’étudiants internationaux au postsecondaire que l’Ontario a le droit d’accepter pour les prochains deux ans. En réponse à l’annonce du gouvernement fédéral, la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (OSSTF/FEESO) attire l’attention à la cause fondamentale de la question, qui a la pénalisation incessante de l’éducation postsecondaire par le gouvernement Ford.
« Il est largement inexact et préjudiciable de blâmer les étudiantes étrangères et les étudiants internationaux pour les graves problèmes que le gouvernement Ford a lui-même créés dans le secteur postsecondaire », a déclaré la présidente d’OSSTF/FEESO, Karen Littlewood. « Lorsqu’il vient au financement des universités et des collèges, l’Ontario est bon dernier. Doug Ford sous-finance délibérément l’éducation postsecondaire en Ontario depuis des années, créant une situation dans laquelle les universités et les collèges se trouvent dans l’obligation de trop se fier sur les frais de scolarité des étudiantes et étudiants internationaux comme importante source de revenus. »
Parmi les provinces, l’Ontario est au dernier rang au chapitre du financement public par étudiant au niveau postsecondaire. Les établissements se trouvent forcés d’augmenter leur acceptation d’étudiantes et d’étudiants internationaux pour compenser l’écart de financement de plus en plus grand créé par le gouvernement Ford.
Selon la présidente Karen Littlewood, « Doug Ford continue de parler des deux côtés de la bouche. Il aime affirmer qu’il se concentre sur la croissance de l’économie et les investissements dans l’avenir de l’Ontario, pourtant il ne cesse de pénaliser les étudiantes et les étudiants et refuse de financer adéquatement l’éducation postsecondaire. Nous sommes maintenant témoins des effets de ses coupures de financement et de ses attaques contre les services publics. »
« Les étudiantes et étudiants doivent se priver des services et des ressources dont ils ont besoin, le marché du logement est sous une pression croissante et les universités de renommée mondiale en Ontario vivent d’importantes difficultés financières. Ce sont les étudiantes et les étudiants qui finissent par payer le prix des échecs du gouvernement Ford sous forme de coupures aux services et aux programmes pour les élèves », a ajouté la présidente Karen Littlewood.
OSSTF/FEESO représente environ 3 000 membres du personnel de soutien dans six universités partout dans la province et travaille étroitement avec ses partenaires dans le secteur de l’éducation postsecondaire, y compris l’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA) et le Congrès du travail du Canada (CTC), pour favoriser de meilleures conditions de travail et d’apprentissage dans les universités et les collèges de l’Ontario.
« Le gouvernement Ford ne fournit pas l’éducation postsecondaire de qualité supérieure que les étudiantes et étudiants méritent », a dit Karen Littlewood. « Étant donné le plafonnement du nombre d’étudiantes et d’étudiants internationaux dans la province par le gouvernement fédéral, il est absolument critique que le gouvernement Ford élabore une stratégie qui sort l’Ontario du dernier rang au chapitre du financement par élève au niveau postsecondaire et accorde la priorité à l’expérience des étudiantes et des étudiants sur chaque campus de la province. Doug Ford a relégué la responsabilité du financement des établissements postsecondaires aux étudiantes et aux étudiants et à leur famille depuis déjà trop longtemps. »
Karen Littlewood a terminé en affirmant, « Sous la direction de Doug Ford, l’Ontario est devenu une honte nationale et internationale en matière de financement de l’éducation postsecondaire. Il est temps de mettre un terme à la pénalisation délibérée et d’investir réellement dans l’avenir de l’Ontario. »
OSSTF/FEESO, créé en 1919, représente plus 60 000 membres de partout en Ontario. Ils comprennent le personnel enseignant des écoles secondaires de l’Ontario, le personnel enseignant suppléant, les aides-enseignants, les éducateurs et éducatrices, le personnel enseignant à l’éducation permanente et les instructeurs, les éducateurs et éducatrices de la petite enfance, les psychologues, les secrétaires, les orthophonistes, les travailleurs et travailleuses sociaux, le personnel de conciergerie, le personnel de soutien des universités ainsi que plusieurs autres membres du personnel du domaine de l’éducation.