Le 12 janvier 2021 — Au milieu des nouvelles mesures d’urgence et de confinement, les familles, les élèves et les travailleurs du système éducatif de l’Ontario se retrouvent avec plus d’anxiété que de réponses. Le gouvernement continue à proposer une planification totalement inadéquate et, sans surprise, l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement ne répond pas aux défis auxquels sont confrontées les familles de la province. Ce plan imparfait fait peu de référence à l’impact des mesures de confinement sur le secteur de l’éducation et révèle le décalage entre les défis auxquels font face les familles ayant des enfants d’âge scolaire et ce gouvernement.
Assez, c’est assez.
Nous demandons au gouvernement Ford de mettre en place une pause complète pour tous les élèves recevant un enseignement en personne dans toute la province, au moins jusqu’à la fin de l’actuelle mesure de maintien à domicile. Cela inclut les écoles du Nord de l’Ontario. Cela comprend également les situations dans la province où les élèves de l’enfance en difficulté apprennent en personne. La COVID-19 ne connaît pas de limites et la situation en Ontario est trop grave pour permettre des demi-mesures.
Nous demandons à Doug Ford de mettre en œuvre un véritable plan. La population de l’Ontario mérite une mesure sûre pour déclencher le retour aux classes en face à face. Ils ont besoin de savoir à quoi ressembleront les prochains mois de scolarité. Le plan doit comprendre :
- des mesures de dépistage asymptomatiques pour tous les élèves et le personnel avant que l’apprentissage en personne ne reprenne dans une école;
- un plan de vaccination qui donne la priorité aux travailleuses et travailleurs en éducation et au personnel enseignant afin que les écoles aient plus de chances de rester ouvertes à l’apprentissage en personne
- un meilleur accès aux soutiens communautaires et un financement accru de ceux-ci, y compris du répit pour les familles dans le besoin;
- des investissements et des soutiens immédiats pour rendre l’apprentissage en ligne actuel plus accessible et plus fonctionnel pour les apprenants;
- l’accès aux congés de maladie payés pour les travailleuses et travailleurs;
- des réglementations standards pour la réduction des effectifs des classes et d’autres protocoles en matière de santé pour protéger les communautés scolaires.
Le gouvernement doit profiter de ce temps pour établir des repères clairs, transparents, soutenus par la santé publique, qui garantissent la sécurité de nos communautés. Harvey Bischof, président d’OSSTF/FEESO, a déclaré : « La population de l’Ontario en a assez de la réponse fragmentaire de Doug Ford à la COVID-19. Nous méritons mieux ».
OSSTF/FEESO veut des élèves dans les écoles et reconnaît les défis auxquels de nombreuses familles sont confrontées. Cependant, nous savons que pour réduire la propagation de la COVID-19 et pour assurer la sécurité de nos communautés, l’apprentissage en face à face n’est pas conseillé. Cela s’aligne sur les restrictions annoncées par le gouvernement visant à réduire la transmission dans les communautés.
Les travailleuses et travailleurs en éducation, le personnel enseignant et les familles ont passé une grande partie de cette pandémie à gérer le chaos de la prise de décision de dernière minute du gouvernement. « Les écoles, les élèves et les éducateurs doivent être reconnus pour le rôle qu’ils jouent dans la réduction de la transmission de la COVID-19 au sein de nos communautés », déclare Harvey Bischof.
Tout plan de retour à l’apprentissage en face à face doit être élaboré en consultation avec tous les intervenants en éducation. OSSTF/FEESO et ses membres restent fidèles à leur dévouement à l’éducation financée à même les deniers publics en Ontario.
Créé en 1919, OSSTF/FEESO représente plus de 60 000 membres dans tout l’Ontario. Ils comptent parmi eux du personnel enseignant des écoles secondaires, du personnel enseignant suppléant, des éducatrices et éducateurs, le personnel enseignant en éducation permanente, les instructeurs, les éducatrices et éducateurs de la petite enfance, les psychologues, les secrétaires, les orthophonistes, les travailleuses et travailleurs sociaux, le personnel de conciergerie, le personnel de soutien des universités et bien d'autres travailleuses et travailleurs en éducation.