Réponse d'OSSTF/FEESO au discours du Trône du gouvernement Ford
Pour publication immédiate : Le 15 avril 2025
Toronto (Ontario) – En réponse au discours du Trône d’aujourd’hui, la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (OSSTF/FEESO) demande au gouvernement provincial de renforcer sa stratégie économique en investissant dans un des plus grands atouts économiques de la province : ses élèves.
« Nous avons beaucoup entendu parler sur la protection des emplois en Ontario et de la recherche de nouveaux partenaires commerciaux, mais peu pour répondre aux besoins des élèves de l’Ontario », a dit Karen Littlewood, présidente d’OSSTF/FEESO. « Un système d'éducation public solide est un des outils les plus puissants dont nous disposons pour assurer la résilience économique et l'innovation à long terme. »
Alors que le premier ministre a axé son discours du Trône sur les tarifs douaniers américains et la défense économique, des années de sous-financement de l’éducation publique pourraient affaiblir la capacité de l’Ontario à être compétitif sur la scène mondiale à l’avenir. La meilleure façon de libérer le plein potentiel économique de l’Ontario est d’investir dès aujourd’hui dans l’éducation financée à même les deniers publics, de la maternelle/jardin d’enfants au postsecondaire.
« L’éducation est le facteur égalisateur. Elle aide chaque élève—peu importe où il vit ou ce à quoi il est confronté, à développer les aptitudes, la confiance et la créativité dont notre province a besoin », a ajouté Karen Littlewood. « Malgré les affirmations continues du gouvernement au sujet d’investissements historiques, le gouvernement provincial a en réalité réduit le financement de l’éducation de 1 500 $ par élève depuis 2018—et les élèves en ressentent l’impact. Il est temps que nous percevions l'éducation non seulement comme un coût, mais comme un investissement dans notre avenir commun. Elle prépare les élèves aux emplois de demain et bâtit des communautés résilientes, innovatrices et inclusives. »
Au cours des sept dernières années, les problèmes auxquels est confronté le système d’éducation de l’Ontario n’ont fait qu’empirer en raison du sous-financement chronique du gouvernement provincial. Ce sous-financement a créé des conditions dans lesquelles presque tous les conseils scolaires de l’Ontario sont confrontés à une crise de personnel, à des retards croissants en matière de réparation des écoles, à des délais d’attente plus longs pour obtenir des soutiens essentiels aux élèves et à une hausse de la violence dans les écoles. On demande au personnel enseignant et aux travailleuses et travailleurs en éducation de faire plus avec moins, ce qui met à rude épreuve un système déjà tendu. Il est maintenant temps de s’attaquer directement à ces problèmes et d’assurer un avenir meilleur à tout l’Ontario.
« Quand les élèves auront un endroit stable et sécuritaire où apprendre, nos communautés, notre économie et notre province prospéreront », a conclu Karen Littlewood. « Nous nous réjouissons de l’importance mise par le gouvernement sur l’investissement dans les ressources pour les salles de classe de l’Ontario et la préparation des élèves aux emplois de demain. « OSSTF/FEESO est optimiste quant à une relation productive avec le nouveau ministre. Nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement pour relever les défis du système d’éducation public, en veillant à ce que chaque élève, de Windsor à Thunder Bay en passant par Smiths Falls, ait la liberté d’apprendre et de s’épanouir, et à ce que l’économie de l’Ontario repose sur des bases solides et informées pour les générations à venir.
OSSTF/FEESO, créé en 1919, représente plus 60 000 membres de partout en Ontario. Ils comprennent le personnel enseignant des écoles secondaires de l’Ontario, le personnel enseignant suppléant, les aides-enseignants, les éducateurs et éducatrices, le personnel enseignant à l’éducation permanente et les instructeurs, les éducateurs et éducatrices de la petite enfance, les psychologues, les secrétaires, les orthophonistes, les travailleurs et travailleuses sociaux, le personnel de conciergerie, le personnel de soutien des universités ainsi que plusieurs autres membres du personnel du domaine de l’éducation.